lundi 1 avril 2013

L'appropriation des idées

Les brevets, les copyrights et autres droits d'auteur, c'est un peu fou comme notion quand on y pense. De quel droit quelqu'un peut il dire qu'une idée lui appartient a lui et a personne d'autre. Comment a-t-on peut en arriver là? Ce système fonctionne si mal qu'il nourrit plus les avocats que les créatifs. Les véritables créatifs ne courent pas après l'argent d'ailleurs. Quand vous voyez les salaires dans la recherche, ça fait rigoler. Et pour s'approprier une idée il faudrait qu'elle soit originale, qu'elle n'en utilise aucune autre... A la vitesse des développements actuels c'est impossible. Un gars a essayé de déposer l'idée de pointer un écran avec une souris... Et pendant ce temps en Afrique ils n'ont pas le droit de faire un médicament de trithérapie générique (car l'officiel coûte trop cher, non pas a produire mais pour le montant des brevets). Des personnes meurent parce que l'idée du remède coûte trop cher pour eux. Les imprimantes 3d arrivent sur le marché, bientôt tout le monde pourra imprimer une pièce qui lui manque pour un appareil, ou pourquoi pas le copier intégralement. Il est temps de réfléchir a tout cela. On ne peut pas rester la tête dans le sable indéfiniment.

Une proposition !

Je vais tenter de faire des propositions. Ça me changera de la critique.
Et si on limitait les hauts salaires d'une entreprise a 10 fois le plus petit salaire de la boite? Pour éviter un nivellement par le bas qui profiterait aux actionnaires on ajouterait une deuxième loi : obligation de redistribution d'une partie des bénéfices au salariés. Ces bénéfices seraient repartis entre les personnes selon le nombre d'heures travaillées dans l'année. Peu importe si tu es le PDG ou la femme de ménage, si tu as fais 1000h cette année, alors tu as la même prime qu'un autre qui a fait 1000h. Tout le monde a participé a la réussite de l'entreprise cette prime ne varie pas selon l'offre et la demande.

dimanche 11 juillet 2010

le progrès ou le chomage?

choix cornélien, on y pense peu. On préfère remettre la responsabilité du chômage sur beaucoup de choses, mais certainement pas du progrès.

Je suis passé devant un videoclub fermé tout à l'heure. J'aime beaucoup le cinéma, mais je ne mets plus les pieds dans un video club, je passe par la VOD (video en téléchargement légal temporaire). C'est plus simple, il y a du choix, et c'est (ou ça deviendra) moins cher.

Des centaines d'emplois vont disparaitre avec la VOD. L'état ne fait rien, et ça se comprend. On ne vas interdire la VOD, ou bien subventionner un milieu professionnel moribond.

C'est certes, juste quelques centaines d'emplois. Mais beaucoup d'autre milieux professionnels sont dans le même souci. Personnellement, je suis de l'autre coté de la barrière. Je fais des logiciels qui permettent de gagner du temps. Lorsqu'un patron m'achète un logiciel, il a le choix : ou bien il fait un meilleur produit au même prix, ou bien il fait le même produit pour moins cher (et donc il vire des gens).

Devrais-je m'arreter à essayer de faire progresser ma profession pour garder des emplois?
Devrais-je m'arreter de distribuer ces logiciels?

Non. Car la solution n'est pas là. C'est inéluctable, comme dit l'adage "on arrête pas le progrès". Un jour l'autre, doucement mais surement, tout les travaux de petites mains disparaitront (et même tout autre forme de travail, tant qu'il n'est pas "créatif", est voué à disparaitre). Alors, on a le choix, on peut continuer comme ça, à entretenir une partie de la population dans un état végétatif, proche de l'esclavage, sans espoir, sans l'honneur de contribuer à la société, et puis laisser une autre partie de la population s'enrichir grâce au progrès. Progrès qu'elle pourra donc de plus en plus s'accaparer, puisqu'elle sera de plus en plus riche. J'ai vu ce midi, qu'il y avait 7% de milliardaires en plus cette année. Une année de crise!
Ou bien, on essaie d'enrayer la machine. On répartit mieux les richesses. On essaie de faire en sorte que chacun se sente utile à la société.

dimanche 6 juin 2010

La difficulté d'éradiquer le mysticisme


J'ai vu Michel Onfray dans quelques émissions ces derniers jours. Il venait défendre son dernier livre,qui traite principalement de la supercherie de la psychanalyse et de l'imposture de Freud.

Le point commun entre ce livre et ses précédents me paraît clair : la lutte contre le mysticisme. Si ce terme signifie croire ce que l'on ne comprend pas, alors on est en plein dedans.

Sa démarche, grandement honorable, me semble pourtant vouée a l'échec pour une grande partie. Cette partie correspond à toute les personnes n'ayant ni le temps, ou les bagages ou bien sur les facultés nécessaires pour comprendre le monde qui nous entoure.

La situation est simple; pour ne pas croire aveuglément il faut comprendre. Mais c'est déjà compliqué d'accepter que la terre tourne autour du soleil, ou bien que nous descendions du singe... J'en suis venu à croire les scientifiques comme on écoute un clergé.

Plus la science avancera, plus nous allons devoir croire, il s'agit presque de foi.

Cette situation me déplaît vraiment, mais je ne compte passer un doctorat de climatologie pour comprendre les débats sur le réchauffement planétaire.


mardi 26 janvier 2010

Intro


Cela fait bien longtemps que je désirais mettre en ligne un blog politique.

Politique au sens large, il ne sera pas question de personnalités politiques ou d'élections.

Je ne suis pas là pour affirmer des opinions non plus. Je me questionne tout bas, et je lance une bouteille à la mer tout haut. Si avoir des doutes ensemble vous semble plus important que des certitudes solitaires, vous êtes les bienvenus.